Agnès GUET

 

Naturopathe Certifiée

Naturopathie scientifique 

 

Spécialisée en Fatigue Chronique

 

Massage Bien-Être et Réflexologie

Cabinet de Naturopathie à Blain

Consultation en visio

Consultez mes articles autour des thèmes de la naturopathie et de la fatigue chronique

Alimentation saine

Comment prendre soin de son foie avant l’hiver

25/11/2025

Comment prendre soin de son foie avant l’hiver

Préparer son foie aux rigueurs de l'hiver

 

Les fêtes de fin d'année approchent… notre foie, cet organe central de la détoxification et du métabolisme, est particulièrement sollicité à cette période. En naturopathie, prendre soin de son foie avant l'hiver permet de mieux traverser les excès et de préparer son corps à la saison froide.

 

Pourquoi le foie est‑il si important ?

 

Le foie joue un rôle essentiel : détoxification, filtration du sang, neutralisation des toxines, production de la bile, régulation du glucose et des graisses, soutien hormonal et immunitaire. Lorsqu’il est surchargé, on observe fatigue, digestion lente, lourdeur, teint terne, irritabilité.

 

L'impact des fêtes de fin d'année sur le foie

 

Les repas deviennent plus riches en graisses, en sucre et parfois en alcool. Cette surcharge sollicite intensément le foie et peut entraîner fatigue digestive, ballonnements, sensation de lourdeur. Le stress, le manque de sommeil et le rythme effréné aggravent la surcharge hépatique.

 

Les gestes naturopathiques pour soutenir votre foie

 

Hydratez‑vous régulièrement

Boire régulièrement de l'eau et des tisanes (pissenlit, romarin, artichaut) facilite l’élimination des toxines et soutient le travail hépatique.

 

Adoptez une alimentation équilibrée

Privilégier les légumes crucifères (chou, brocoli, radis), les légumes verts et les feuilles. Les fruits riches en fibres et vitamine C, les protéines légères (poisson, œufs, légumineuses) maintiennent l’équilibre et la vitalité.

 

Bouger pour soutenir la digestion

Une marche quotidienne après les repas favorise la circulation sanguine, améliore la digestion et soutient le métabolisme. Bouger réduit aussi le stress, facteur clé pour le foie.

 

Gérer le stress et favoriser la détente

Le stress chronique ralentit la fonction hépatique. Prendre quelques minutes pour respirer profondément, méditer ou simplement se détendre allège la charge sur le foie et soutient l’énergie générale.

 

Préparer le foie avant les fêtes

Alterner les repas légers et festifs, limiter l'alcool et le sucre quelques jours avant les grandes occasions. Un jeûne intermittent léger peut offrir un repos supplémentaire au foie.

 

L'accompagnement en naturopathie pour votre foie

 

En consultation (cabinet à Blain ou visio), j’analyse vos habitudes, mets en place des actions concrètes et vous fournis des fiches explicatives et exercices à réaliser entre les séances.

 

Les bénéfices d'un foie soutenu avant l'hiver

 

Un foie soutenu permet d’aborder les repas de fête avec sérénité, énergie préservée, digestion facilitée, immunité renforcée.

 

En résumé

 

Les fêtes peuvent fatiguer le foie. Grâce à une alimentation adaptée, à l’activité physique, à la gestion du stress et à un accompagnement naturopathique personnalisé, il est possible de prévenir la surcharge hépatique et de préserver votre énergie.

Si vous souhaitez un accompagnement sur mesure pour préparer votre foie avant l’hiver, je vous invite à prendre rendez-vous directement en consultation en visio via ma fiche Liberlo. Ensemble, nous verrons comment retrouver votre énergie, écouter votre corps et traverser les fêtes avec sérénité et vitalité. Prendre rendez-vous sur Liberlo

Les aliments locaux et de saison à consommer en hiver

11/11/2025

Les aliments locaux et de saison à consommer en hiver

Pourquoi manger local en hiver ?

 

L’hiver est souvent perçu comme la saison du confort : soupes épaisses, plats mijotés et produits stockés. Pourtant, la France regorge d’ingrédients frais, savoureux et nutritifs qui poussent naturellement sous le climat froid.

Manger local en hiver présente plusieurs avantages :

  • Qualité nutritionnelle – Les fruits et légumes cultivés dans les conditions naturelles de la saison conservent leurs vitamines, minéraux et antioxydants.
  • Respect de l’environnement – Réduire les distances de transport diminue les émissions de CO₂ et préserve la biodiversité.
  • Soutien à l’économie locale – Acheter directement auprès des producteurs renforce les circuits courts et garantit un revenu plus équitable aux agriculteurs.
  • Saveurs authentiques – Les produits de saison offrent des goûts plus intenses, moins masqués par des procédés industriels.

 

Dans les paragraphes suivants, je passerai en revue les principaux aliments d’hiver que l’on trouve partout en France, je préciserai comment les préparer (crus ou cuits) et je vous inviterai à découvrir les marchés et fermes de votre région.

 

Légumes racines et tubercules

  • Carotte – Disponible d’octobre à mars, souvent en version biologique. Elle se déguste crue, en bâtonnets ou râpée dans une salade, mais aussi cuite dans les soupes et les ragoûts. Riche en bêta‑carotène (précurseur de la vitamine A), elle favorise la vision et la santé cutanée.
  • Panais – Saison identique à la carotte, généralement bio. Idéal en purée ou gratiné, il apporte du potassium, des fibres et de la vitamine C, utiles pour la régulation de la tension artérielle.
  • Navet – On le trouve cru en julienne dans les salades ou cuit dans le traditionnel pot‑au‑feu. Ses glucosinolates soutiennent la détoxification hépatique.
  • Topinambour – Disponible jusqu’en mars, souvent cultivé en agriculture biologique. Il se mange cru, râpé en salade, ou cuit en soupe veloutée. Sa richesse en inuline agit comme prébiotique, nourrissant les bonnes bactéries intestinales.
  • Betterave rouge – Saison d’octobre à mars, largement disponible en version bio. Elle se consomme crue (tartare, carpaccio) ou rôtie, et fournit du folate, du fer et des antioxydants (bétaïne) protecteurs pour le cœur.

 

Astuce régionale : en Bretagne, les marchés de Vannes ou Quimper proposent des panais et betteraves issus de petites exploitations bio. En Auvergne, les coopératives de Saint‑Étienne offrent des topinambours fraîchement récoltés.

 

Crucifères d’hiver

  • Chou kale – D’octobre à mars, le kale bio se déguste cru dans un smoothie vert ou sauté à l’huile d’olive. Il est riche en vitamine K, calcium et quercétine, des nutriments qui soutiennent les os et le système immunitaire.
  • Chou de Bruxelles – Disponible tout l’hiver, idéal rôti ou à la vapeur. Il regorge de vitamine C et de composés soufrés aux propriétés anti‑cancéreuses.
  • Chou‑fleur – Peut être mangé cru, découpé en “riz” de chou‑fleur, ou cuit en gratin. Il apporte de la vitamine B6 et des fibres bénéfiques à la digestion.
  • Radis noir – Saison d’octobre à mars, souvent bio. Tranché finement cru ou intégré à une soupe, il fournit du potassium et possède des propriétés diurétiques.

 

Astuce régionale : dans le Sud‑Ouest, les marchés de Montauban offrent du kale issu de cultures biodynamiques. En Normandie, les producteurs de Caen proposent des choux de Bruxelles cueillis à la main, souvent vendus en paniers bio.

 

Légumes verts à feuilles

  • Épinards – De l’automne à la fin de l’hiver, les épinards bio se dégustent crus en salade ou cuits dans des quiches et gratins. Ils sont une excellente source de fer, magnésium et vitamine E, essentiels pour la santé musculaire et nerveuse.
  • Mâche – Disponible jusqu’en mars, idéale crue en salade. Riche en acide folique et en oméga‑3 végétaux, elle contribue à la santé cardiaque.
  • Blettes – Saison d’octobre à mars, généralement en version bio. Elles se cuisinent en gratin ou sautées, apportant calcium, vitamine A et fibres pour la solidité osseuse.

 

Astuce régionale : en Île‑de‑France, les fermes de Giverny livrent des épinards bio via des AMAP. En Provence, les producteurs de Manosque proposent des blettes fraîches, souvent cueillies le matin même.

 

Légumes fruitiers d’hiver

  • Céleri‑rave – D’octobre à mars, le céleri‑rave bio se consomme cru en bâtonnets ou cuit en purée. Il fournit du potassium et de la vitamine K, soutenant la fonction rénale.
  • Poireau – Disponible toute la saison, excellent en fondue ou potage. Ses flavonoïdes protègent le foie.
  • Salsifis – Saison d’octobre à mars, souvent bio. Il se prête à la cuisson sautée ou en gratin, offrant des fibres solubles bénéfiques pour le transit intestinal.
  • Chou rouge – De l’automne à l’hiver, il se mange cru en salade colorée ou braisé. Les anthocyanines qu’il contient sont de puissants antioxydants pour le système cardiovasculaire.

 

Astuce régionale : en Alsace, les marchés de Colmar offrent du céleri‑rave bio provenant de petites exploitations familiales. En Bretagne, les poireaux de Saint‑Malo sont réputés pour leur douceur et leur texture fine.

 

Fruits d’hiver (desserts ou collations)

  • Pomme – Variétés locales comme la Reinette ou la Calville, disponibles d’octobre à mars, souvent bio. Elles se dégustent crues, en compote ou en tarte, et sont riches en polyphénols et fibres pectine, favorisant la satiété.
  • Poire – Conférence ou Beurré, saison identique à la pomme. Elles se mangent crues en salade ou pochées, apportant vitamine C, potassium et antioxydants.
  • Coing – Disponible jusqu’en mars, généralement bio. À cuire en gelée ou compote, il fournit de la pectine, utile pour la digestion.
  • Kiwifruit – Cultivé en Nouvelle‑Aquitaine, saison d’octobre à mars, souvent bio. Consommé cru en smoothie, il est exceptionnellement riche en vitamine C, renforçant le système immunitaire.
  • Clémentine – Bien que partiellement importée, les variétés françaises de Méditerranée arrivent en hiver. Elles se mangent crues, apportant flavonoïdes qui favorisent la circulation sanguine.

 

Astuce régionale : en Pays de la Loire, les vergers de Nantes proposent des pommes bio cueillies à la main, souvent vendues lors des foires locales. En Occitanie, les poiriers de Rodez offrent des poires de qualité supérieure, disponibles directement à la ferme.

 

Invitation à visiter les producteurs locaux

 

Pourquoi se rendre chez le producteur ?

  1. Traçabilité immédiate – Vous savez exactement d’où vient votre aliment, comment il a été cultivé et à quel moment il a été récolté.
  2. Dialogue direct – Posez vos questions sur les pratiques agricoles, les variétés cultivées ou les méthodes de conservation.
  3. Découverte de spécialités régionales – Chaque terroir possède ses propres variétés, souvent méconnues du grand public (panais de la Drôme, kale de la Savoie).
  4. Réduction du gaspillage – En achetant en vrac ou en panier, vous limitez les emballages inutiles.

 

Comment choisir son producteur selon votre localisation ?

Se rendre sur les marchés est le point de départ le plus simple. En flânant parmi les étals, vous pouvez toucher les légumes, sentir leur fraîcheur et poser directement vos questions aux agriculteurs. Demandez‑leur comment ils cultivent leurs produits : quelles variétés ils privilégient, s’ils utilisent des engrais organiques ou des pratiques agro‑écologiques, et comment ils gèrent la rotation des cultures. Cette conversation vous donne immédiatement une idée de la qualité et du respect de l’environnement.

 

Discuter avec les producteurs ne se limite pas aux marchés. Beaucoup d’exploitations organisent des journées portes ouvertes ou des visites à la ferme. Profiter de ces occasions vous permet de voir le sol, les serres ou les champs, et de vérifier que les légumes sont réellement cueillis le jour même. Vous pouvez aussi observer les installations de stockage : un entrepôt frais et bien ventilé garantit que les racines, les feuilles et les tubercules conservent leurs nutriments jusqu’à votre assiette.

 

Les AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) offrent une autre façon de créer un lien durable avec les agriculteurs. En souscrivant à un panier hebdomadaire, vous recevez chaque semaine une sélection de produits de saison, souvent issus de l’agriculture biologique. Le contrat AMAP inclut généralement une visite annuelle de la ferme, ce qui renforce la confiance mutuelle et vous assure que les légumes arrivent à la maison au pic de leur fraîcheur.

 

Les ventes à la ferme (stand‑alone ou via des points de retrait locaux) sont idéales pour ceux qui souhaitent éviter les intermédiaires. Acheter directement à la source élimine les temps de transport et les pertes de qualité liées au stockage prolongé. De plus, le contact direct avec le producteur vous donne l’opportunité de demander des conseils de cuisson ou de conservation spécifiques à chaque légume.

 

Conseils de préparation pour préserver les nutriments

 

  • Cuisson douce : privilégiez la vapeur ou le braisage à feu doux afin de limiter la perte de vitamines hydrosolubles (C, B).
  • Consommation crue : certains légumes (carottes, radis noir, mâche) conservent mieux leurs antioxydants lorsqu’ils sont crus, en salade ou en crudités.
  • Graisses saines : un filet d’huile d’olive extra vierge de première pression à froid lors de la cuisson favorise l’absorption des vitamines liposolubles (A, D, E, K).
  • Éviter la surcuisson : les crucifères (kale, chou de Bruxelles) perdent leurs composés soufrés bénéfiques lorsqu’ils sont trop cuits ; 5‑7 minutes suffisent généralement.
  • Conservation : gardez les légumes racines dans un endroit frais et sombre (cellier ou cave). Les feuilles vertes se conservent mieux dans un sac perforé au réfrigérateur, avec un papier absorbant légèrement humidifié.

 

Conclusion – Un hiver savoureux et responsable

 

Manger local et de saison en hiver, c’est offrir à son corps les nutriments les plus adaptés à la période froide, tout en respectant la planète et les agriculteurs français. Que vous soyez adepte de la cuisine crue, des plats mijotés ou des desserts fruités, la richesse des produits français vous permet de varier les plaisirs sans sacrifier la santé.

Prenez le temps de découvrir les marchés de votre région, d’échanger avec les producteurs et d’intégrer ces aliments dans votre quotidien. Vous verrez rapidement que l’hiver devient non pas une contrainte, mais une véritable invitation à la créativité culinaire et à la convivialité autour de la table.

Bon appétit et bon hiver !

Jamais sans mon café ? Comprendre ses effets sur l’énergie, le stress et les surrénales

04/11/2025

Jamais sans mon café ? Comprendre ses effets sur l’énergie, le stress et les surrénales

Jamais sans mon café… Mais à quel prix pour notre énergie ?

 

Le matin, beaucoup de personnes me disent en riant :

"Avant mon café, je ne suis pas réveillée ! " ou encore : "Impossible de commencer la journée sans ma tasse. "

 

Et je comprends. Le café, c’est souvent plus qu’une boisson : c’est un rituel, un réconfort, un moment à soi.
Cette première gorgée chaude qui semble redonner vie, c’est un petit plaisir simple.
Mais derrière ce geste quotidien se cache une question essentielle :


Le café nous apporte-t-il vraiment de l’énergie, ou nous en emprunte-t-il ?

 

Quand j’ai commencé à m’intéresser à la naturopathie, j’ai découvert à quel point le café agit puissamment sur notre système nerveux et nos glandes surrénales. Et pourtant, c’est souvent l’un des derniers “plaisirs” que les personnes fatiguées ont du mal à remettre en question.

Alors aujourd’hui, je t’invite à regarder ce rituel du matin autrement : non pas avec culpabilité, mais avec conscience.

 

Comment agit le café sur notre organisme ?

Le café doit son effet stimulant à la caféine, une molécule qui agit directement sur notre système nerveux central. Lorsque nous en buvons, la caféine bloque un neurotransmetteur appelé l’adénosine, qui a pour rôle de signaler la fatigue au cerveau.


Résultat : nous avons l’impression d’être plus éveillés, plus concentrés, plus dynamiques.

 

Mais cette énergie n’est pas “créée” par le café : elle est puisée dans nos réserves naturelles. Le corps réagit en sécrétant plus d’adrénaline et de cortisol, deux hormones du stress produites par les glandes surrénales. Ce sont elles qui nous permettent de nous lever, d’agir, de tenir le rythme… Mais quand elles sont trop sollicitées, elles finissent par s’épuiser.

 

Le café, c’est donc un peu comme appuyer sur l’accélérateur alors que le réservoir est presque vide : on avance, oui, mais à quel prix pour le moteur ?

 

Les bienfaits du café… Avec modération

Soyons honnêtes : le café n’est pas l’ennemi ! Pris avec mesure et conscience, il peut même avoir plusieurs effets positifs :

  • Stimulation cognitive : il améliore la concentration et la vigilance, surtout le matin.

  • Effet antioxydant : le café contient des polyphénols qui protègent nos cellules du stress oxydatif.

  • Stimulation digestive : après le repas, il peut favoriser le transit et la sécrétion biliaire.

  • Plaisir sensoriel et social : il procure du réconfort, de la convivialité et un ancrage dans le quotidien.

 

Là où le café devient problématique, c’est lorsqu’il devient un carburant, une béquille indispensable pour “tenir le coup”. Si tu sens que sans café, tu es irritable, fatigué(e) ou “dans le brouillard”, ton corps t’envoie probablement un message : il est temps de soutenir ton énergie autrement.

 

Quand le café épuise plus qu’il ne réveille

 

Sous son apparente douceur, le café agit comme un véritable stimulant du système nerveux. Chaque tasse provoque une petite montée d’adrénaline, puis une chute. À court terme, cela donne un coup de fouet ; à long terme, cela épuise les surrénales.

 

Voici ce qui peut se passer lorsque le café devient trop présent :

  • Fatigue chronique : le corps ne produit plus assez d’énergie naturellement.

  • Troubles du sommeil : même pris le matin, la caféine peut perturber l’endormissement.

  • Irritabilité et stress : les pics de cortisol entretiennent un état d’hypervigilance.

  • Troubles digestifs : le café acidifie, irrite la muqueuse gastrique et stimule trop la bile.

  • Cravings sucrés : après le pic d’énergie, la chute du taux de sucre entraîne des envies de grignotage.

 

Le corps entre alors dans une sorte de cycle de stimulation et d’épuisement. Et plus la fatigue s’installe, plus on cherche à se “booster” en buvant encore plus de café.

 

Les surrénales : ces petites glandes qui gèrent notre énergie

Les surrénales, situées au-dessus de chaque rein, sont de véritables centrales énergétiques. Elles sécrètent des hormones comme le cortisol, l’adrénaline et la noradrénaline. Elles nous aident à faire face au stress, à maintenir la tension artérielle et à réguler la glycémie. Mais quand elles sont constamment sollicitées — par le stress, le manque de sommeil, une alimentation déséquilibrée… Ou trop de café — elles finissent par s’essouffler.


On parle alors de fatigue surrénalienne : un état d’épuisement où le corps n’arrive plus à réagir normalement.

Les signes sont souvent là :

  • besoin de café ou de sucre pour “tenir”,

  • baisse d’énergie après les repas,

  • réveils difficiles,

  • moral en dents de scie,

  • et parfois même, une impression d’être “vidé” sans raison.

 

Dans ce contexte, le café devient un cercle vicieux : il cache la fatigue sans la résoudre.

 

Combien de tasses par jour sans risque ?

 

Tout dépend de ta sensibilité à la caféine et de ton état de stress ou de fatigue.

 

Mais en naturopathie, je conseille souvent :

  • 1 à 2 tasses maximum par jour,

  • jamais à jeun (pour éviter l’irritation gastrique et la montée de cortisol),

  • et pas après 14h, pour ne pas perturber le sommeil.

 

Petite astuce : si tu adores ton café du matin, accompagne-le d’un bon petit-déjeuner protéiné (œufs, oléagineux, fruits de saison, pain complet). Cela limite les variations de glycémie et le “coup de mou” de 11h. Et si tu veux vraiment garder le plaisir du café, choisis-le bio et fraîchement moulu : Moins de pesticides, plus d’arômes, et moins de stress pour ton foie.

 

 

Quand le café devient un signal d’alerte

 

Si tu te reconnais dans ces phrases :

“Je ne peux pas démarrer sans mon café.”
“Je tombe de fatigue à 15h.”
“Je dors mal, mais j’ai besoin de café pour tenir.”

… C’est que ton corps te parle.

 

Le besoin constant de café n’est pas une faiblesse ; c’est souvent un signe d’épuisement nerveux ou hormonal. Cela peut arriver après un burn-out, un stress prolongé, un manque de repos ou une surcharge émotionnelle. Dans ces cas, le café entretient le déséquilibre.

 

Le corps a besoin de repos, d’aliments régénérants, de soutien naturel (plantes adaptogènes, magnésium, respiration, massages…), pas d’un nouveau stimulant.

 

 

Par quoi remplacer le café ?

 

Heureusement, il existe de nombreuses alternatives naturelles qui apportent du plaisir et un vrai soutien à l’énergie sans stimuler excessivement les surrénales.

  • La chicorée : naturellement sans caféine, elle soutient la digestion, déminéralise et apporte une douceur réconfortante. Son goût torréfié rappelle le café — parfaite pour un sevrage en douceur.
  • Le thé matcha ou le thé vert : riches en antioxydants, ils contiennent de la caféine, mais libérée plus lentement grâce à la L-théanine, qui apaise le système nerveux.
  • Le maté : tonique naturel d’Amérique du Sud, il stimule sans épuiser les surrénales et améliore la concentration.
  • Le cacao cru : Excellent pour le moral ! Il contient de la théobromine, plus douce que la caféine, et apporte magnésium et sérotonine.
  • Les infusions énergisantes : Ginseng, rhodiola, gingembre, romarin ou citronnelle peuvent redonner du tonus sans agresser le corps. Elles soutiennent la vitalité plutôt que de la forcer.

 

Et au-delà des boissons, d’autres habitudes peuvent remplacer ce besoin de stimulation :

  • boire un grand verre d’eau au réveil,

  • pratiquer quelques respirations profondes,

  • s’exposer à la lumière naturelle,

  • marcher 10 minutes dehors.

 

Ces gestes simples réveillent naturellement le corps — sans vider nos réserves d’énergie.

 

 

Le café et le sommeil : une relation compliquée

 

Même si tu bois ton dernier café à midi, son effet peut durer jusqu’à 8 à 10 heures dans ton organisme. Chez certaines personnes, cela suffit à perturber l’endormissement ou la qualité du sommeil profond. Et un sommeil de mauvaise qualité, c’est une fatigue qui s’installe…


Que l’on cherche ensuite à compenser avec encore plus de café le lendemain matin. Un vrai cercle vicieux. Réduire progressivement ta consommation de café peut améliorer ton sommeil, ton humeur et ta concentration en seulement quelques jours. Ton corps retrouve alors une énergie naturelle, stable et durable.

 

 

Le café, plaisir ou dépendance ?

 

Le café a aussi un aspect émotionnel fort : il symbolise le réconfort, la pause, la chaleur. Et ce n’est pas un hasard : il stimule la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir. Mais comme tout plaisir, il gagne à être vécu en conscience. Se poser, sentir son arôme, apprécier chaque gorgée… C’est très différent d’un café avalé machinalement entre deux tâches pour “tenir le coup”.

 

Le café peut rester un plaisir si on le choisit, et non s’il devient une obligation.

 

Vers une énergie naturelle et durable

 

Le vrai bien-être ne vient pas d’un stimulant extérieur. Il naît d’un équilibre intérieur, d’un corps écouté et respecté. Soutenir son énergie, ce n’est pas se “booster”, c’est prendre soin de ses surrénales, de son sommeil, de son alimentation, de son rythme de vie.

 

J’accompagne souvent des personnes qui, comme toi, se sentent fatiguées malgré un mode de vie “raisonnable”. Elles réalisent que leur corps demande simplement à retrouver son rythme, son souffle, sa vitalité naturelle. Et cela passe souvent par un réajustement simple : comprendre comment on se nourrit, comment on s’hydrate, comment on récupère.

 

Et si on en parlait ensemble ?

Si tu ressens une fatigue persistante, un stress constant, ou si tu as du mal à retrouver ton énergie malgré le café, c’est peut-être le signe que ton corps a besoin d’un accompagnement plus global.

En consultation, je t’aide à :

  • comprendre ton profil énergétique,

  • identifier les causes profondes de ta fatigue,

  • soutenir naturellement tes surrénales,

  • et retrouver une énergie stable et durable.

 

Et si ton énergie retrouvait sa vraie source ? Prends rendez-vous dès aujourd’hui pour entamer ton propre chemin vers un bien-être naturel et conscient.

 

En résumé

  • Le café réveille, mais épuise parfois les surrénales.

  • 1 à 2 tasses par jour suffit, jamais à jeun.

  • Une fatigue chronique ou un besoin constant de café sont des signaux d’alerte.

  • De nombreuses alternatives naturelles existent : chicorée, matcha, maté, cacao cru, infusions toniques.

  • Retrouver une vraie énergie, c’est apprendre à écouter son corps plutôt qu’à le forcer.

GUET Agnès 

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