Agnès GUET

 

Naturopathe Certifiée

Naturopathie scientifique 

 

Spécialisée en Fatigue Chronique

 

Massage Bien-Être et Réflexologie

Cabinet de Naturopathie à Blain

Consultez mes articles autour des thèmes de la naturopathie et de la fatigue chronique

1 2 3 Fatigue Chronique Astuces Alimentation saine Stress Les massages Bien-Être Burn-out Infection Chronique Fibromyalgie
Pourquoi suis-je moins motivé en hiver ?

19/11/2025

Pourquoi suis-je moins motivé en hiver ?

Le froid qui s’installe, l’énergie qui se retire

Lorsque les jours raccourcissent et que la température chute, beaucoup d’entre nous ressentent une baisse de motivation. Ce n’est pas seulement une impression subjective : la science montre que les changements saisonniers influencent notre corps, notre cerveau et même nos habitudes quotidiennes. Dans cet article, nous explorerons les raisons physiologiques, psychologiques et environnementales qui expliquent ce phénomène, puis nous proposerons des stratégies concrètes pour retrouver l’élan même pendant les mois les plus gris.

 

Le rôle de la lumière naturelle

La mélatonine et le rythme circadien

En hiver, la durée d’exposition à la lumière du jour diminue fortement. Cette réduction déclenche la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, qui augmente la somnolence et diminue la vigilance. Un excès de mélatonine peut donc rendre les tâches quotidiennes plus lourdes et réduire la motivation à entreprendre de nouveaux projets.

 

Le manque de lumière bleue et la sérotonine

La lumière du soleil stimule la synthèse de sérotonine, le neurotransmetteur lié à l’humeur et à la motivation. Moins de lumière signifie moins de sérotonine, ce qui favorise l’apparition de sentiments de fatigue, de tristesse voire de symptômes dépressifs légers (troubles affectifs saisonniers, TAS).

 

Astuce pratique : exposez-vous chaque matin à la lumière naturelle pendant au moins 15 minutes, même par temps nuageux. Si cela n’est pas possible, envisagez une lampe de luminothérapie (10 000 lux) pendant 20–30 minutes.

 

Les effets physiologiques du froid

Thermorégulation et énergie dépensée

Le corps doit travailler davantage pour maintenir sa température interne lorsqu’il fait froid. Cette dépense énergétique supplémentaire peut entraîner une sensation de fatigue généralisée, surtout chez les personnes déjà sensibles aux variations climatiques.

Vasoconstriction et circulation sanguine

Le froid provoque la constriction des vaisseaux sanguins périphériques (vasoconstriction), réduisant le flux sanguin vers les extrémités et le cerveau. Une moindre oxygénation cérébrale se traduit souvent par une diminution de la concentration et de la motivation.

 

Solution : bougez régulièrement. Même une courte marche de 5 minutes à l’extérieur réchauffe le corps, stimule la circulation et libère des endorphines qui améliorent l’humeur.

 

Facteurs psychologiques et sociétaux

L’effet « hiver‑blues »

Les longues soirées d’hiver favorisent l’isolement social. Le manque d’interactions stimulantes peut accentuer le sentiment de découragement. De plus, la culture populaire associe souvent l’hiver à la morosité, renforçant ainsi un biais cognitif négatif.

Le contraste avec les attentes estivales

Nous avons tendance à planifier des activités extérieures, des voyages ou des projets créatifs pendant les beaux jours. Quand l’hiver arrive, ces projets restent en suspens, créant un sentiment d’inaccomplissement qui mine la motivation.

 

Conseil : créez des rituels hivernaux. Par exemple, désignez un soir par semaine comme « soirée créativité », où vous écrivez, dessinez ou travaillez sur un projet personnel, même à l’intérieur.

 

L’impact de l’alimentation

Carences nutritionnelles courantes

En hiver, on consomme souvent davantage d’aliments riches en glucides simples (pâtes, pâtisseries) pour se réconforter. Ces aliments provoquent des pics glycémiques suivis de chutes rapides, entraînant fatigue et perte de motivation.

Vitamines D et B12

Le manque de soleil réduit la synthèse de vitamine D, essentielle à la santé mentale et à l’énergie. De même, une carence en vitamine B12 (souvent liée à une alimentation moins variée) peut provoquer de la léthargie.

 

Recommandation : privilégiez les légumes racines, les légumineuses, les poissons gras (saumon, maquereau) et les fruits secs. Envisagez un complément de vitamine D (1000–2000 UI/jour) après consultation médicale.

 

Stratégies concrètes pour booster la motivation en hiver

Créez un environnement lumineux

  • Installez des ampoules LED à haute température de couleur (3000–4000 K) dans les pièces où vous travaillez.
  • Ouvrez les rideaux dès le lever du soleil pour laisser entrer la lumière naturelle.

 

Adoptez une routine d’activité physique

  • Micro‑sessions : 5 minutes de stretching ou de pompes toutes les heures.
  • Exercice structuré : 30 minutes de cardio (course, vélo d’appartement, danse) 3 fois par semaine.

 

Planifiez des objectifs réalistes

  • Divisez vos grands projets en petites étapes (ex. : rédiger 500 mots par jour).
  • Utilisez la méthode « Pomodoro » (25 min de travail + 5 min de pause) pour maintenir la concentration.

 

Renforcez le lien social

  • Organisez des appels vidéo hebdomadaires avec des amis ou des collègues.
  • Participez à des ateliers en ligne (yoga, cuisine, écriture) pour rester engagé.

 

Pratiquez la gratitude et la pleine conscience

  • Chaque soir, notez trois choses positives qui se sont produites durant la journée.
  • Méditation guidée de 10 minutes (applications comme Insight Timer ou Petit Bambou) aide à réduire le stress et à augmenter la clarté mentale.

 

Témoignages de lecteurs du Chemin du Bien‑être

 

« J’ai commencé à prendre ma lampe de luminothérapie chaque matin, et j’ai remarqué une nette amélioration de mon énergie au travail. » – Sophie, 34 ans, enseignante.

« Faire une petite promenade de 10 minutes avant le déjeuner a changé ma façon de voir l’après‑midi. Je ne me sens plus aussi fatiguée. » – Marc, 42 ans, développeur.

Ces retours illustrent comment de simples ajustements peuvent transformer la perception de l’hiver.

Faire de l’hiver un allié

 

L’hiver n’est pas une fatalité : il s’agit d’une période où notre corps et notre esprit demandent plus d’attention. En comprenant les mécanismes biologiques (lumière, chaleur, nutriments) et les facteurs psychologiques (isolement, attentes), nous pouvons mettre en place des actions ciblées pour restaurer la motivation.

Adopter une routine lumineuse, bouger régulièrement, nourrir son corps avec des aliments riches en vitamines et créer des moments de connexion sociale sont les piliers d’un hiver productif et serein.

Alors, la prochaine fois que le vent glacé souffle dehors, rappelez‑vous que vous avez tous les outils nécessaires pour garder le cap — et même profiter de la beauté tranquille de la saison.

Les aliments locaux et de saison à consommer en hiver

16/11/2025

Les aliments locaux et de saison à consommer en hiver

Pourquoi manger local en hiver ?

 

L’hiver est souvent perçu comme la saison du confort : soupes épaisses, plats mijotés et produits stockés. Pourtant, la France regorge d’ingrédients frais, savoureux et nutritifs qui poussent naturellement sous le climat froid.

Manger local en hiver présente plusieurs avantages :

  • Qualité nutritionnelle – Les fruits et légumes cultivés dans les conditions naturelles de la saison conservent leurs vitamines, minéraux et antioxydants.
  • Respect de l’environnement – Réduire les distances de transport diminue les émissions de CO₂ et préserve la biodiversité.
  • Soutien à l’économie locale – Acheter directement auprès des producteurs renforce les circuits courts et garantit un revenu plus équitable aux agriculteurs.
  • Saveurs authentiques – Les produits de saison offrent des goûts plus intenses, moins masqués par des procédés industriels.

 

Dans les paragraphes suivants, je passerai en revue les principaux aliments d’hiver que l’on trouve partout en France, je préciserai comment les préparer (crus ou cuits) et je vous inviterai à découvrir les marchés et fermes de votre région.

 

Légumes racines et tubercules

  • Carotte – Disponible d’octobre à mars, souvent en version biologique. Elle se déguste crue, en bâtonnets ou râpée dans une salade, mais aussi cuite dans les soupes et les ragoûts. Riche en bêta‑carotène (précurseur de la vitamine A), elle favorise la vision et la santé cutanée.
  • Panais – Saison identique à la carotte, généralement bio. Idéal en purée ou gratiné, il apporte du potassium, des fibres et de la vitamine C, utiles pour la régulation de la tension artérielle.
  • Navet – On le trouve cru en julienne dans les salades ou cuit dans le traditionnel pot‑au‑feu. Ses glucosinolates soutiennent la détoxification hépatique.
  • Topinambour – Disponible jusqu’en mars, souvent cultivé en agriculture biologique. Il se mange cru, râpé en salade, ou cuit en soupe veloutée. Sa richesse en inuline agit comme prébiotique, nourrissant les bonnes bactéries intestinales.
  • Betterave rouge – Saison d’octobre à mars, largement disponible en version bio. Elle se consomme crue (tartare, carpaccio) ou rôtie, et fournit du folate, du fer et des antioxydants (bétaïne) protecteurs pour le cœur.

 

Astuce régionale : en Bretagne, les marchés de Vannes ou Quimper proposent des panais et betteraves issus de petites exploitations bio. En Auvergne, les coopératives de Saint‑Étienne offrent des topinambours fraîchement récoltés.

 

Crucifères d’hiver

  • Chou kale – D’octobre à mars, le kale bio se déguste cru dans un smoothie vert ou sauté à l’huile d’olive. Il est riche en vitamine K, calcium et quercétine, des nutriments qui soutiennent les os et le système immunitaire.
  • Chou de Bruxelles – Disponible tout l’hiver, idéal rôti ou à la vapeur. Il regorge de vitamine C et de composés soufrés aux propriétés anti‑cancéreuses.
  • Chou‑fleur – Peut être mangé cru, découpé en “riz” de chou‑fleur, ou cuit en gratin. Il apporte de la vitamine B6 et des fibres bénéfiques à la digestion.
  • Radis noir – Saison d’octobre à mars, souvent bio. Tranché finement cru ou intégré à une soupe, il fournit du potassium et possède des propriétés diurétiques.

 

Astuce régionale : dans le Sud‑Ouest, les marchés de Montauban offrent du kale issu de cultures biodynamiques. En Normandie, les producteurs de Caen proposent des choux de Bruxelles cueillis à la main, souvent vendus en paniers bio.

 

Légumes verts à feuilles

  • Épinards – De l’automne à la fin de l’hiver, les épinards bio se dégustent crus en salade ou cuits dans des quiches et gratins. Ils sont une excellente source de fer, magnésium et vitamine E, essentiels pour la santé musculaire et nerveuse.
  • Mâche – Disponible jusqu’en mars, idéale crue en salade. Riche en acide folique et en oméga‑3 végétaux, elle contribue à la santé cardiaque.
  • Blettes – Saison d’octobre à mars, généralement en version bio. Elles se cuisinent en gratin ou sautées, apportant calcium, vitamine A et fibres pour la solidité osseuse.

 

Astuce régionale : en Île‑de‑France, les fermes de Giverny livrent des épinards bio via des AMAP. En Provence, les producteurs de Manosque proposent des blettes fraîches, souvent cueillies le matin même.

 

Légumes fruitiers d’hiver

  • Céleri‑rave – D’octobre à mars, le céleri‑rave bio se consomme cru en bâtonnets ou cuit en purée. Il fournit du potassium et de la vitamine K, soutenant la fonction rénale.
  • Poireau – Disponible toute la saison, excellent en fondue ou potage. Ses flavonoïdes protègent le foie.
  • Salsifis – Saison d’octobre à mars, souvent bio. Il se prête à la cuisson sautée ou en gratin, offrant des fibres solubles bénéfiques pour le transit intestinal.
  • Chou rouge – De l’automne à l’hiver, il se mange cru en salade colorée ou braisé. Les anthocyanines qu’il contient sont de puissants antioxydants pour le système cardiovasculaire.

 

Astuce régionale : en Alsace, les marchés de Colmar offrent du céleri‑rave bio provenant de petites exploitations familiales. En Bretagne, les poireaux de Saint‑Malo sont réputés pour leur douceur et leur texture fine.

 

Fruits d’hiver (desserts ou collations)

  • Pomme – Variétés locales comme la Reinette ou la Calville, disponibles d’octobre à mars, souvent bio. Elles se dégustent crues, en compote ou en tarte, et sont riches en polyphénols et fibres pectine, favorisant la satiété.
  • Poire – Conférence ou Beurré, saison identique à la pomme. Elles se mangent crues en salade ou pochées, apportant vitamine C, potassium et antioxydants.
  • Coing – Disponible jusqu’en mars, généralement bio. À cuire en gelée ou compote, il fournit de la pectine, utile pour la digestion.
  • Kiwifruit – Cultivé en Nouvelle‑Aquitaine, saison d’octobre à mars, souvent bio. Consommé cru en smoothie, il est exceptionnellement riche en vitamine C, renforçant le système immunitaire.
  • Clémentine – Bien que partiellement importée, les variétés françaises de Méditerranée arrivent en hiver. Elles se mangent crues, apportant flavonoïdes qui favorisent la circulation sanguine.

 

Astuce régionale : en Pays de la Loire, les vergers de Nantes proposent des pommes bio cueillies à la main, souvent vendues lors des foires locales. En Occitanie, les poiriers de Rodez offrent des poires de qualité supérieure, disponibles directement à la ferme.

 

Invitation à visiter les producteurs locaux

 

Pourquoi se rendre chez le producteur ?

  1. Traçabilité immédiate – Vous savez exactement d’où vient votre aliment, comment il a été cultivé et à quel moment il a été récolté.
  2. Dialogue direct – Posez vos questions sur les pratiques agricoles, les variétés cultivées ou les méthodes de conservation.
  3. Découverte de spécialités régionales – Chaque terroir possède ses propres variétés, souvent méconnues du grand public (panais de la Drôme, kale de la Savoie).
  4. Réduction du gaspillage – En achetant en vrac ou en panier, vous limitez les emballages inutiles.

 

Comment choisir son producteur selon votre localisation ?

Se rendre sur les marchés est le point de départ le plus simple. En flânant parmi les étals, vous pouvez toucher les légumes, sentir leur fraîcheur et poser directement vos questions aux agriculteurs. Demandez‑leur comment ils cultivent leurs produits : quelles variétés ils privilégient, s’ils utilisent des engrais organiques ou des pratiques agro‑écologiques, et comment ils gèrent la rotation des cultures. Cette conversation vous donne immédiatement une idée de la qualité et du respect de l’environnement.

 

Discuter avec les producteurs ne se limite pas aux marchés. Beaucoup d’exploitations organisent des journées portes ouvertes ou des visites à la ferme. Profiter de ces occasions vous permet de voir le sol, les serres ou les champs, et de vérifier que les légumes sont réellement cueillis le jour même. Vous pouvez aussi observer les installations de stockage : un entrepôt frais et bien ventilé garantit que les racines, les feuilles et les tubercules conservent leurs nutriments jusqu’à votre assiette.

 

Les AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) offrent une autre façon de créer un lien durable avec les agriculteurs. En souscrivant à un panier hebdomadaire, vous recevez chaque semaine une sélection de produits de saison, souvent issus de l’agriculture biologique. Le contrat AMAP inclut généralement une visite annuelle de la ferme, ce qui renforce la confiance mutuelle et vous assure que les légumes arrivent à la maison au pic de leur fraîcheur.

 

Les ventes à la ferme (stand‑alone ou via des points de retrait locaux) sont idéales pour ceux qui souhaitent éviter les intermédiaires. Acheter directement à la source élimine les temps de transport et les pertes de qualité liées au stockage prolongé. De plus, le contact direct avec le producteur vous donne l’opportunité de demander des conseils de cuisson ou de conservation spécifiques à chaque légume.

 

Conseils de préparation pour préserver les nutriments

 

  • Cuisson douce : privilégiez la vapeur ou le braisage à feu doux afin de limiter la perte de vitamines hydrosolubles (C, B).
  • Consommation crue : certains légumes (carottes, radis noir, mâche) conservent mieux leurs antioxydants lorsqu’ils sont crus, en salade ou en crudités.
  • Graisses saines : un filet d’huile d’olive extra vierge de première pression à froid lors de la cuisson favorise l’absorption des vitamines liposolubles (A, D, E, K).
  • Éviter la surcuisson : les crucifères (kale, chou de Bruxelles) perdent leurs composés soufrés bénéfiques lorsqu’ils sont trop cuits ; 5‑7 minutes suffisent généralement.
  • Conservation : gardez les légumes racines dans un endroit frais et sombre (cellier ou cave). Les feuilles vertes se conservent mieux dans un sac perforé au réfrigérateur, avec un papier absorbant légèrement humidifié.

 

Conclusion – Un hiver savoureux et responsable

 

Manger local et de saison en hiver, c’est offrir à son corps les nutriments les plus adaptés à la période froide, tout en respectant la planète et les agriculteurs français. Que vous soyez adepte de la cuisine crue, des plats mijotés ou des desserts fruités, la richesse des produits français vous permet de varier les plaisirs sans sacrifier la santé.

Prenez le temps de découvrir les marchés de votre région, d’échanger avec les producteurs et d’intégrer ces aliments dans votre quotidien. Vous verrez rapidement que l’hiver devient non pas une contrainte, mais une véritable invitation à la créativité culinaire et à la convivialité autour de la table.

Bon appétit et bon hiver !

Jamais sans mon café ? Comprendre ses effets sur l’énergie, le stress et les surrénales

12/11/2025

Jamais sans mon café ? Comprendre ses effets sur l’énergie, le stress et les surrénales

Jamais sans mon café… Mais à quel prix pour notre énergie ?

 

Le matin, beaucoup de personnes me disent en riant :

"Avant mon café, je ne suis pas réveillée ! " ou encore : "Impossible de commencer la journée sans ma tasse. "

 

Et je comprends. Le café, c’est souvent plus qu’une boisson : c’est un rituel, un réconfort, un moment à soi.
Cette première gorgée chaude qui semble redonner vie, c’est un petit plaisir simple.
Mais derrière ce geste quotidien se cache une question essentielle :


Le café nous apporte-t-il vraiment de l’énergie, ou nous en emprunte-t-il ?

 

Quand j’ai commencé à m’intéresser à la naturopathie, j’ai découvert à quel point le café agit puissamment sur notre système nerveux et nos glandes surrénales. Et pourtant, c’est souvent l’un des derniers “plaisirs” que les personnes fatiguées ont du mal à remettre en question.

Alors aujourd’hui, je t’invite à regarder ce rituel du matin autrement : non pas avec culpabilité, mais avec conscience.

 

Comment agit le café sur notre organisme ?

Le café doit son effet stimulant à la caféine, une molécule qui agit directement sur notre système nerveux central. Lorsque nous en buvons, la caféine bloque un neurotransmetteur appelé l’adénosine, qui a pour rôle de signaler la fatigue au cerveau.


Résultat : nous avons l’impression d’être plus éveillés, plus concentrés, plus dynamiques.

 

Mais cette énergie n’est pas “créée” par le café : elle est puisée dans nos réserves naturelles. Le corps réagit en sécrétant plus d’adrénaline et de cortisol, deux hormones du stress produites par les glandes surrénales. Ce sont elles qui nous permettent de nous lever, d’agir, de tenir le rythme… Mais quand elles sont trop sollicitées, elles finissent par s’épuiser.

 

Le café, c’est donc un peu comme appuyer sur l’accélérateur alors que le réservoir est presque vide : on avance, oui, mais à quel prix pour le moteur ?

 

Les bienfaits du café… Avec modération

Soyons honnêtes : le café n’est pas l’ennemi ! Pris avec mesure et conscience, il peut même avoir plusieurs effets positifs :

  • Stimulation cognitive : il améliore la concentration et la vigilance, surtout le matin.

  • Effet antioxydant : le café contient des polyphénols qui protègent nos cellules du stress oxydatif.

  • Stimulation digestive : après le repas, il peut favoriser le transit et la sécrétion biliaire.

  • Plaisir sensoriel et social : il procure du réconfort, de la convivialité et un ancrage dans le quotidien.

 

Là où le café devient problématique, c’est lorsqu’il devient un carburant, une béquille indispensable pour “tenir le coup”. Si tu sens que sans café, tu es irritable, fatigué(e) ou “dans le brouillard”, ton corps t’envoie probablement un message : il est temps de soutenir ton énergie autrement.

 

Quand le café épuise plus qu’il ne réveille

 

Sous son apparente douceur, le café agit comme un véritable stimulant du système nerveux. Chaque tasse provoque une petite montée d’adrénaline, puis une chute. À court terme, cela donne un coup de fouet ; à long terme, cela épuise les surrénales.

 

Voici ce qui peut se passer lorsque le café devient trop présent :

  • Fatigue chronique : le corps ne produit plus assez d’énergie naturellement.

  • Troubles du sommeil : même pris le matin, la caféine peut perturber l’endormissement.

  • Irritabilité et stress : les pics de cortisol entretiennent un état d’hypervigilance.

  • Troubles digestifs : le café acidifie, irrite la muqueuse gastrique et stimule trop la bile.

  • Cravings sucrés : après le pic d’énergie, la chute du taux de sucre entraîne des envies de grignotage.

 

Le corps entre alors dans une sorte de cycle de stimulation et d’épuisement. Et plus la fatigue s’installe, plus on cherche à se “booster” en buvant encore plus de café.

 

Les surrénales : ces petites glandes qui gèrent notre énergie

Les surrénales, situées au-dessus de chaque rein, sont de véritables centrales énergétiques. Elles sécrètent des hormones comme le cortisol, l’adrénaline et la noradrénaline. Elles nous aident à faire face au stress, à maintenir la tension artérielle et à réguler la glycémie. Mais quand elles sont constamment sollicitées — par le stress, le manque de sommeil, une alimentation déséquilibrée… Ou trop de café — elles finissent par s’essouffler.


On parle alors de fatigue surrénalienne : un état d’épuisement où le corps n’arrive plus à réagir normalement.

Les signes sont souvent là :

  • besoin de café ou de sucre pour “tenir”,

  • baisse d’énergie après les repas,

  • réveils difficiles,

  • moral en dents de scie,

  • et parfois même, une impression d’être “vidé” sans raison.

 

Dans ce contexte, le café devient un cercle vicieux : il cache la fatigue sans la résoudre.

 

Combien de tasses par jour sans risque ?

 

Tout dépend de ta sensibilité à la caféine et de ton état de stress ou de fatigue.

 

Mais en naturopathie, je conseille souvent :

  • 1 à 2 tasses maximum par jour,

  • jamais à jeun (pour éviter l’irritation gastrique et la montée de cortisol),

  • et pas après 14h, pour ne pas perturber le sommeil.

 

Petite astuce : si tu adores ton café du matin, accompagne-le d’un bon petit-déjeuner protéiné (œufs, oléagineux, fruits de saison, pain complet). Cela limite les variations de glycémie et le “coup de mou” de 11h. Et si tu veux vraiment garder le plaisir du café, choisis-le bio et fraîchement moulu : Moins de pesticides, plus d’arômes, et moins de stress pour ton foie.

 

 

Quand le café devient un signal d’alerte

 

Si tu te reconnais dans ces phrases :

“Je ne peux pas démarrer sans mon café.”
“Je tombe de fatigue à 15h.”
“Je dors mal, mais j’ai besoin de café pour tenir.”

… C’est que ton corps te parle.

 

Le besoin constant de café n’est pas une faiblesse ; c’est souvent un signe d’épuisement nerveux ou hormonal. Cela peut arriver après un burn-out, un stress prolongé, un manque de repos ou une surcharge émotionnelle. Dans ces cas, le café entretient le déséquilibre.

 

Le corps a besoin de repos, d’aliments régénérants, de soutien naturel (plantes adaptogènes, magnésium, respiration, massages…), pas d’un nouveau stimulant.

 

 

Par quoi remplacer le café ?

 

Heureusement, il existe de nombreuses alternatives naturelles qui apportent du plaisir et un vrai soutien à l’énergie sans stimuler excessivement les surrénales.

  • La chicorée : naturellement sans caféine, elle soutient la digestion, déminéralise et apporte une douceur réconfortante. Son goût torréfié rappelle le café — parfaite pour un sevrage en douceur.
  • Le thé matcha ou le thé vert : riches en antioxydants, ils contiennent de la caféine, mais libérée plus lentement grâce à la L-théanine, qui apaise le système nerveux.
  • Le maté : tonique naturel d’Amérique du Sud, il stimule sans épuiser les surrénales et améliore la concentration.
  • Le cacao cru : Excellent pour le moral ! Il contient de la théobromine, plus douce que la caféine, et apporte magnésium et sérotonine.
  • Les infusions énergisantes : Ginseng, rhodiola, gingembre, romarin ou citronnelle peuvent redonner du tonus sans agresser le corps. Elles soutiennent la vitalité plutôt que de la forcer.

 

Et au-delà des boissons, d’autres habitudes peuvent remplacer ce besoin de stimulation :

  • boire un grand verre d’eau au réveil,

  • pratiquer quelques respirations profondes,

  • s’exposer à la lumière naturelle,

  • marcher 10 minutes dehors.

 

Ces gestes simples réveillent naturellement le corps — sans vider nos réserves d’énergie.

 

 

Le café et le sommeil : une relation compliquée

 

Même si tu bois ton dernier café à midi, son effet peut durer jusqu’à 8 à 10 heures dans ton organisme. Chez certaines personnes, cela suffit à perturber l’endormissement ou la qualité du sommeil profond. Et un sommeil de mauvaise qualité, c’est une fatigue qui s’installe…


Que l’on cherche ensuite à compenser avec encore plus de café le lendemain matin. Un vrai cercle vicieux. Réduire progressivement ta consommation de café peut améliorer ton sommeil, ton humeur et ta concentration en seulement quelques jours. Ton corps retrouve alors une énergie naturelle, stable et durable.

 

 

Le café, plaisir ou dépendance ?

 

Le café a aussi un aspect émotionnel fort : il symbolise le réconfort, la pause, la chaleur. Et ce n’est pas un hasard : il stimule la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir. Mais comme tout plaisir, il gagne à être vécu en conscience. Se poser, sentir son arôme, apprécier chaque gorgée… C’est très différent d’un café avalé machinalement entre deux tâches pour “tenir le coup”.

 

Le café peut rester un plaisir si on le choisit, et non s’il devient une obligation.

 

Vers une énergie naturelle et durable

 

Le vrai bien-être ne vient pas d’un stimulant extérieur. Il naît d’un équilibre intérieur, d’un corps écouté et respecté. Soutenir son énergie, ce n’est pas se “booster”, c’est prendre soin de ses surrénales, de son sommeil, de son alimentation, de son rythme de vie.

 

J’accompagne souvent des personnes qui, comme toi, se sentent fatiguées malgré un mode de vie “raisonnable”. Elles réalisent que leur corps demande simplement à retrouver son rythme, son souffle, sa vitalité naturelle. Et cela passe souvent par un réajustement simple : comprendre comment on se nourrit, comment on s’hydrate, comment on récupère.

 

Et si on en parlait ensemble ?

Si tu ressens une fatigue persistante, un stress constant, ou si tu as du mal à retrouver ton énergie malgré le café, c’est peut-être le signe que ton corps a besoin d’un accompagnement plus global.

En consultation, je t’aide à :

  • comprendre ton profil énergétique,

  • identifier les causes profondes de ta fatigue,

  • soutenir naturellement tes surrénales,

  • et retrouver une énergie stable et durable.

 

Et si ton énergie retrouvait sa vraie source ? Prends rendez-vous dès aujourd’hui pour entamer ton propre chemin vers un bien-être naturel et conscient.

 

En résumé

  • Le café réveille, mais épuise parfois les surrénales.

  • 1 à 2 tasses par jour suffit, jamais à jeun.

  • Une fatigue chronique ou un besoin constant de café sont des signaux d’alerte.

  • De nombreuses alternatives naturelles existent : chicorée, matcha, maté, cacao cru, infusions toniques.

  • Retrouver une vraie énergie, c’est apprendre à écouter son corps plutôt qu’à le forcer.

Le terrain en naturopathie et son impact sur la fatigue chronique

29/10/2025

Le terrain en naturopathie et son impact sur la fatigue chronique

Fatigue chronique et terrain en naturopathie : retrouver énergie et vitalité naturellement

 

La fatigue chronique touche de plus en plus de personnes, et elle va bien au-delà d’un simple manque de sommeil. Pour beaucoup, il s’agit d’une fatigue persistante, qui ne disparaît pas même après le repos, et qui peut altérer profondément la qualité de vie. En tant que naturopathe, j’observe souvent que cette fatigue est intimement liée au terrain de l’individu, c’est-à-dire à l’état général de son organisme et à sa capacité à maintenir l’équilibre naturel.

 

 

Comprendre le terrain en naturopathie

 

En naturopathie, le terrain représente l’ensemble des facteurs physiologiques, psychologiques et environnementaux qui influencent la santé. Chaque personne possède un terrain unique, qui conditionne sa résistance au stress, aux infections, et sa capacité à récupérer.

 

Le terrain se compose notamment :

  • Du système digestif, responsable de l’absorption des nutriments essentiels à l’énergie.

  • Du système hormonal, qui régule le métabolisme et l’équilibre énergétique.

  • Du système nerveux, influencé par le stress et les émotions.

  • De la circulation des liquides corporels (sang, lymphe, sérosité), également appelés humeurs, qui transportent nutriments et déchets.

  • Du système immunitaire et inflammatoire, qui peut devenir hyperactif ou insuffisant selon l’état du terrain.

 

Il est important de comprendre que chaque personne ne réagit pas de la même manière face à une infection ou un stress. Deux individus exposés au même virus peuvent développer des symptômes très différents, simplement parce que leurs terrains sont différents. Certains terrains permettent une récupération rapide et une réponse immunitaire efficace, tandis que d’autres favorisent l’épuisement et une inflammation prolongée.

 

De plus, nous naissons tous avec un terrain spécifique, déterminé par notre génétique, mais ce terrain n’est pas figé. Il peut évoluer au fil de la vie, influencé par notre environnement social, familial, professionnel et nos habitudes de vie. Un terrain peut se renforcer grâce à une alimentation saine, un sommeil régulier et une gestion efficace du stress, ou au contraire se fragiliser sous l’effet de conditions de vie stressantes, d’expositions toxiques ou de surmenage.

Un terrain déséquilibré peut être à l’origine de fatigues chroniques, troubles digestifs, douleurs musculaires, irritabilité ou troubles du sommeil.

 

 

Pourquoi le terrain influence la fatigue chronique

 

La fatigue chronique n’est pas simplement un épuisement passager : elle résulte souvent d’un déséquilibre profond du terrain. Voici quelques causes fréquentes :

  • Inflammation chronique : Une alimentation trop riche en sucres raffinés, graisses saturées ou produits transformés, associée au stress ou à des infections répétées, peut créer un état inflammatoire constant. Le corps dépense alors beaucoup d’énergie pour lutter contre cette inflammation, générant une fatigue persistante.
  • Déséquilibre hormonal : Les hormones régulent le sommeil, l’énergie et l’humeur. Des perturbations de la thyroïde, des glandes surrénales ou du cortisol peuvent provoquer une fatigue durable, même en l’absence de maladie grave.
  • Accumulation de toxines : Pollution, médicaments, résidus alimentaires ou métaux lourds peuvent surcharger l’organisme. Lorsque le terrain est fragilisé, le corps peine à éliminer ces toxines, ce qui ralentit le métabolisme et accentue la fatigue.
  • Stress et hyperactivité du système nerveux : Un terrain anxieux ou stressé augmente la production de cortisol, altère le sommeil et réduit la récupération. La fatigue devient alors mentale autant que physique.
  • Déséquilibre des liquides corporels : Le sang, la lymphe et le système humoral jouent un rôle clé dans l’apport d’oxygène et de nutriments aux cellules et dans l’élimination des déchets. Si ces systèmes sont congestionnés ou inefficaces, la fatigue s’installe progressivement.

 

 

Comment la naturopathie agit sur le terrain

 

L’objectif de la naturopathie n’est pas seulement de soulager la fatigue, mais de rééquilibrer le terrain, en abordant toutes les causes possibles. Voici les principales stratégies que j’utilise dans mon accompagnement :

 

Alimentation adaptée et personnalisée

Une alimentation saine et équilibrée est la première étape pour restaurer l’énergie. Selon le terrain, je recommande :

  • Des aliments anti-inflammatoires : légumes colorés, fruits riches en antioxydants, huiles végétales de qualité, poissons gras.

  • Des sources de protéines et micronutriments pour soutenir les muscles et la production d’énergie.

  • La réduction des sucres raffinés, des produits transformés et de l’alcool, responsables de pics d’inflammation et de fatigue.

  • Des ajustements spécifiques pour les intolérances ou sensibilités (gluten, lactose, FODMAP, etc.).

 

Gestion des liquides corporels et drainage

Le bon fonctionnement des systèmes sanguin et lymphatique est crucial pour transporter nutriments et oxygène et éliminer les déchets. Les techniques que je propose incluent :

  • Drainage lymphatique manuel, pour améliorer la circulation lymphatique et réduire les sensations de lourdeur.

  • Massages revitalisants et techniques manuelles douces, adaptées à chaque personne, pour stimuler la circulation et relâcher les tensions musculaires.

  • Hydratation optimale, indispensable pour fluidifier les humeurs et favoriser l’élimination des toxines.

 

Des techniques de relaxation et gestion du stress

Le stress chronique est un facteur majeur de fatigue. Pour rééquilibrer le terrain, j’intègre :

  • Respiration consciente et méditation, pour calmer le système nerveux central et réduire la production de cortisol.
  • Yoga doux, étirements et relaxation guidée, pour relâcher les tensions physiques et émotionnelles.

  • Exercices adaptés à chaque profil, afin d’éviter l’épuisement tout en stimulant l’énergie.

 

Compléments et soutien ciblé

Selon le terrain, certains compléments peuvent être bénéfiques pour restaurer l’énergie :

  • Magnésium, vitamines B et D pour soutenir le métabolisme et le système nerveux.

  • Oligo-éléments pour renforcer le système immunitaire et la vitalité.

  • Plantes adaptogènes, comme le ginseng ou l’ashwagandha, pour aider le corps à mieux gérer le stress.

 

 

Accompagnement individualisé avec la naturopathie

 

Chaque terrain est unique. Dans un programme naturopathique personnalisé, je prends en compte :

  • L’âge, le sexe et le mode de vie.

  • Les antécédents médicaux et traitements en cours.

  • Les symptômes précis et leur évolution dans le temps.

 

Cette approche globale permet non seulement de réduire la fatigue chronique, mais aussi d’améliorer la qualité du sommeil, la digestion et l’état émotionnel, offrant un bien-être durable.

 

Conseils pratiques pour soutenir votre terrain au quotidien :

  • Maintenir une routine de sommeil régulière.

  • Privilégier des repas équilibrés et fractionnés si nécessaire pour stabiliser l’énergie.

  • Boire suffisamment d’eau tout au long de la journée.

  • Pratiquer des activités douces régulières : marche, étirements, yoga.

  • Prendre du temps pour respirer, méditer ou se relaxer, même quelques minutes par jour.

  • Observer et noter ses symptômes pour identifier les facteurs aggravants.

 

Conclusion

 

La fatigue chronique n’est pas une fatalité. En travaillant sur le terrain, il est possible de retrouver vitalité, équilibre et bien-être. La naturopathie propose une approche holistique et personnalisée, qui agit sur les causes profondes plutôt que sur les symptômes seuls.

Chaque personne réagit différemment face aux infections, aux stress ou aux perturbations de la vie quotidienne, car son terrain est unique. Et ce terrain, bien qu’héritée à la naissance, peut évoluer dans le bon sens ou se fragiliser selon notre environnement, nos habitudes de vie et nos expériences. Comprendre et soutenir son terrain est donc essentiel pour retrouver énergie et équilibre.

 

Si vous ressentez une fatigue persistante, un accompagnement personnalisé en naturopathie adapté à votre terrain peut vous aider à comprendre vos déséquilibres, restaurer votre énergie ainsi que vous aidez à retrouver un équilibre physique et émotionnel durable. Je vous propose un rendez-vous téléphonique gratuit ou bien une consultation à mon cabinet de Blain (44) et en téléconsultation.

Pourquoi les symptômes de la maladie de Lyme flambent en automne

22/10/2025

Pourquoi les symptômes de la maladie de Lyme flambent en automne

Pourquoi certains symptômes de la maladie de Lyme semblent revenir en automne : un éclairage naturopathique

 

L’automne est souvent synonyme de rhumes, de petits virus respiratoires ou de fatigues accrues. Pour certaines personnes ayant un historique de maladie de Lyme, cette saison marque aussi le retour de douleurs musculaires, de fatigue intense, de “brouillard mental” ou de poussées inflammatoires. On parle parfois de “réactivation” de Lyme en automne. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Et pourquoi cela se produit-il plus fréquemment à cette période ?

 

 

Le concept de “réactivation” : que veut-on dire ?

 

D’abord, il faut préciser : la notion de “réactivation” est controversée dans le cadre de la maladie de Lyme. Chez beaucoup de patients, après un traitement antibiotique, certains symptômes peuvent persister ou réapparaître périodiquement — ce qu’on appelle parfois le syndrome post-traitement de Lyme (PTLDS : Post-Treatment Lyme Disease Syndrome).P

MC

Lorsqu’un virus (du rhume, de la grippe, virus respiratoire, ou un virus latent comme l’Epstein-Barr) circule dans l’organisme, cela peut être perçu comme un stress immunitaire, capable de perturber l’équilibre déjà fragile chez la personne ayant un terrain Lyme. Ce stress immunitaire peut “tirer” les défenses vers d’autres fronts, affaiblir les mécanismes de contrôle, et laisser réapparaître une inflammation ou une sensibilité accrue là où le terrain est vulnérable.

 

En pratique, cela se traduit souvent par :

  • Une recrudescence de la fatigue.

  • Un retour des douleurs musculaires, articulaires.

  • Un brouillard mental ou des troubles de concentration.

  • Des troubles du sommeil, une hypersensibilité sensorielle, etc.

 

Dans plusieurs témoignages et dans la littérature populaire sur Lyme, l’apparition d’une infection virale est souvent identifiée comme déclencheur de poussée.

 

Daniel Cameron MD+1

Pourquoi l’automne est particulièrement propice à ce phénomène

 

Plusieurs facteurs convergent à l’automne pour favoriser cette dynamique :

 

La circulation accrue des virus

L’automne est la saison où les virus respiratoires (grippe, rhinovirus, virus respiratoire syncytial, etc.) reprennent leur activité. Notre système immunitaire est davantage sollicité pour faire face à ces infections. Chez une personne ayant un terrain vulnérable (comme un historique de Lyme), cela peut épaissir la charge immunitaire.

 

Baisse de la lumière et déséquilibre immunitaire

La diminution de la lumière et de l’ensoleillement en automne influe sur la sécrétion de mélatonine, de vitamine D, et sur l’horloge circadienne. Or, ces paramètres jouent un rôle dans le bon fonctionnement immunitaire. Un déficit en vitamine D, par exemple, est connu pour fragiliser les défenses anti-infectieuses et potentiellement exacerber les inflammations latentes.

 

Stress et fatigue cumulés

L’automne marque souvent le retour des contraintes (travail, rentrée scolaire, baisse d’énergie après l’été) : stress psychologique, rythme plus soutenu, moins de ressources de récupération — autant de facteurs qui affaiblissent l’immunité. Un organisme déjà “sur la corde” peut flancher et laisser réapparaître des symptômes.

 

Mécanismes de “relargage” inflammatoire

Lorsqu’un virus est combattu par le système immunitaire, celui-ci active des cascades inflammatoires (cytokines, interleukines). Ces molécules peuvent agir de manière “collatérale” sur des zones déjà fragilisées : zones nerveuses, articulaires, muscles, etc. Si le terrain est porteur de résidus de Borrelia (ou de fragments bactériens), l’inflammation peut “réveiller” des douleurs ou sensibilités.

 

Interférence entre virus et agents Latents

Certains virus latents (comme Epstein-Barr Virus – EBV) ont la capacité de se réactiver à certains moments de faiblesse immunitaire. Il existe des témoignages et des hypothèses selon lesquelles la réactivation d’EBV ou d’autres virus pourrait interagir avec la symptomatologie de Lyme (addition ou re-stimulation de l’inflammation). 

loballymealliance.org

Mécanismes biologiques possibles (hypothèses)

Voici quelques mécanismes biologiques, encore à l’étude, qui pourraient expliquer la “réactivation” des symptômes de Lyme sous l’effet viral :

  • Cross-stimulation immunitaire : l’activation du système immunitaire contre un virus pourrait déclencher une réponse croisée contre des antigènes résiduels liés à Borrelia, ou de l’auto-immunité.

  • Inflammation systémique : l’augmentation des médiateurs inflammatoires (cytokines, TNF-α, interleukines) peut amplifier la sensibilisation nerveuse et la douleur.

  • Stress oxydatif : une infection virale surajoutée peut générer un excès de radicaux libres, fatiguer les mitochondries et fragiliser les tissus (nerfs, muscles).

  • Déséquilibre microbiote : la réponse immunitaire aux virus peut modifier la composition du microbiote intestinal, favoriser la perméabilité intestinale, et relancer l’inflammation de fond.

  • Altération de la barrière hémato-encéphalique : dans certains cas, l’inflammation peut légèrement “ouvrir” la barrière entre sang et système nerveux, aggravant les symptômes neurologiques (douleurs, névralgies).

 

Ce que cela ne signifie pas (et les limites)

  • Ce que j’appelle “réactivation” n’est pas nécessairement la multiplication active de la bactérie Borrelia — cela pourrait plutôt être une réponse du système immunitaire ou une répercussion sur un terrain déjà sensibilisé.

  • Il n’existe pas (à ce jour) de consensus scientifique solide démontrant que les virus “réveillent” directement Borrelia. La plupart des explications relèvent d’hypothèses, de cas cliniques et de témoignages.

  • Les symptômes qui reviennent doivent toujours être évalués avec un médecin compétent pour exclure d’autres causes (co-infections, troubles inflammatoires, maladies auto-immunes, effet post-viral, etc.).

  • Tous les patients Lyme ne feront pas nécessairement ces poussées automnales — c’est une question de terrain individuel.

 

 

Que faire pour mieux passer l’automne ?

 

Pour limiter l’impact de cette “réactivation” potentielle, voici des pistes naturelles et complémentaires que je propose dans mon accompagnement naturopathique :

 

Renforcer le système immunitaire avec douceur

  • Apports en vitamine D, vitamine C, zinc, sélénium : dans des formes bien assimilées, et adaptées selon le bilan.

  • Utilisation de plantes immunomodulatrices comme l’astragale, le sureau, l’échinacée, le rooibos selon le terrain (avec précaution en cas d’auto-immunité).

  • Probiotiques de qualité pour soutenir le microbiote et limiter la perméabilité intestinale.

 

Maintenir une bonne hygiène de vie automnale

  • Expositions modérées au soleil, lumière du jour pour soutenir le rythme circadien.

  • Sommeil régulier et récupération maximale.

  • Gestion du stress : respiration, méditation, cohérence cardiaque.

  • Activité physique douce (marche, étirements, yoga) pour éviter la stase.

 

Apaiser l’inflammation

  • Alimentation anti-inflammatoire : oméga-3 (poissons gras, graines de chia, lin), épices (curcuma + poivre, gingembre), légumes colorés, herbes aromatiques.

  • Éviter les excès inflammatoires : sucres raffinés, fritures, gluten (selon tolérance), produits industriels, excès de protéines animales.

  • Hydratation et drainage doux (plantes drainantes selon le cas).

 

Surveillance et ajustements

  • Tenir un journal des symptômes pour repérer les déclencheurs (viraux, stress, alimentation).

  • Adapter les compléments selon les saisons et les poussées.

  • Collaborer avec les professionnels médicaux pour ajuster les traitements (antiviraux éventuels, suivi des co-infections, etc.).

 

 

Exemple illustratif : “Marie” (nom d'emprunt)

 

Marie, patiente suivie en naturopathie, a contracté la maladie de Lyme il y a quelques années. Pendant l’été, ses douleurs sont relativement bien stabilisées. Mais dès les premières semaines d’automne, elle ressent une fatigue accrue, des douleurs lancinantes dans les muscles, une “tête brouillée” et des insomnies.

Lors de la consultation, j’ai observé qu’elle avait peu dormi, qu’elle avait attrapé un rhume, réduit sa marche quotidienne, et traversé une période de surcharge psychique (rentrée professionnelle). Nous avons travaillé ensemble sur :

  • Un soutien immunitaire ciblé (vitamines, plantes),

  • Une remise en mouvement douce progressive,

  • Une alimentation anti-inflammatoire renforcée,

  • Une routine de récupération (siestes planifiées, méditation).

 

Au bout de quelques semaines, Marie a observé une diminution de l’intensité des douleurs, un regain d’énergie et une meilleure clarté mentale.

Conclusion

Le retour des symptômes de Lyme lors des mois d’automne n’est pas un hasard. C’est souvent le signe qu’un terrain fragile est mis à l’épreuve par la circulation virale, le stress, la baisse de luminance et la charge immunitaire renouvelée.

En tant que praticienne, je vois dans ces “réactivations” une invitation à renforcer les fondations du terrain : impliquer l’immunité, l’équilibre inflammatoire, le sommeil, la gestion émotionnelle et l’équilibre global.

 

Si vous avez un historique de Lyme et que vous observez ce type de poussées automnales, je vous propose un rendez-vous téléphonique gratuit ou bien une consultation à mon cabinet de Blain (44) et en téléconsultation pour un accompagnement personnalisé en naturopathie. je peux vous accompagner dans une approche naturopathique personnalisée pour traverser cette période avec plus de sérénité.

Feng Shui et naturopathie : une complémentarité pour soutenir votre énergie

20/10/2025

Feng Shui et naturopathie : une complémentarité pour soutenir votre énergie

La naturopathie agit principalement sur l’organisme (alimentation, routines, bilans et protocoles personnalisés). Le Feng Shui, lui, intervient sur l’environnement : l’organisation, la lumière, les matériaux et la circulation de l’espace. Ensemble, ces approches peuvent se compléter sans se substituer aux conseils de votre praticien.

Pour des exemples pratiques d’aménagement (plans, checklists, illustrations), vous pouvez consulter des ressources spécialisées comme Compagnon Zen — utiles pour appliquer les principes d’aménagement sans modifier votre suivi médical.

Important : le Feng Shui n’est pas un traitement médical. Il vise à créer un cadre favorable au repos. En cas de symptômes persistants (fatigue chronique, troubles du sommeil, problèmes de santé), consultez un professionnel de santé ou votre naturopathe.

 

 

Pourquoi harmoniser l’intérieur quand on suit un accompagnement naturopathique ?

La naturopathie travaille sur votre organisme par des approches naturelles et un accompagnement personnalisé.
Un environnement mal adapté (désordre, éclairage agressif, stimulations nocturnes) peut réduire la qualité du sommeil et limiter les bénéfices d’un accompagnement naturopathique. Harmoniser votre intérieur aide à installer une atmosphère apaisante et facilite l’intégration des changements de vie recommandés par les professionnels.

 

 

Principes clés : ce que le Feng Shui apporte 

 

Feng Shui, plan d'une chambre à coucher

Voici des règles simples et immédiatement applicables pour rendre la chambre plus propice au repos — choisissez une ou deux actions à tester d’abord.

 

La position du lit : sécurité et confort

La position du lit : installez la tête de lit contre un mur solide. Idéalement, placez le lit de façon à voir la porte sans être directement aligné avec elle — on appelle cela la « position de commandement ». Ces dispositions favorisent un sentiment de sécurité et une meilleure détente.

Conseils rapides :

  • Tête de lit bien adossée à un mur solide.
  • Évitez une fenêtre juste au-dessus de la tête.
  • Le lit doit permettre de voir la porte sans être dans l’axe direct.
  • Laissez de l’espace pour circuler autour du lit.

 

Désencombrement : libérer la circulation de l’énergie

Désencombrez pour alléger l’esprit. Une chambre rangée réduit les stimulations mentales et facilite le repos.

Actions faciles :

  • Évitez de stocker des objets sous le lit.
  • Limitez les objets visibles sur les tables de chevet.
  • Rangez vêtements et affaires hors de la vue.

 

Réduire les perturbations (écrans et ondes)

Limiter les stimulations nocturnes. Les appareils électroniques peuvent retarder l’endormissement pour certaines personnes ; privilégiez un espace de nuit calme.

À tester :

  • Éloigner smartphone et tablette de la zone de sommeil (ou les placer face retournée / en mode avion).
  • Préférer un réveil sans éclairage puissant.
  • Créer une « zone sans appareils » la nuit si cela vous convient.

 

Couleurs et matières : soutenir une ambiance Yin

Tons et textures favorables au calme. Privilégiez teintes douces et textiles naturels pour une atmosphère Yin et apaisante.

Exemples :

  • Murs et linge dans des tons neutres et doux.
  • Literie en lin, coton ou fibres naturelles.
  • Quelques touches de couleur discrètes selon vos goûts.

 

Air et lumière : rythmer la journée

Tons et textures favorables au calme. Privilégiez teintes douces et textiles naturels pour une atmosphère Yin et apaisante.

Exemples :

  • Murs et linge dans des tons neutres et doux.
  • Literie en lin, coton ou fibres naturelles.
  • Quelques touches de couleur discrètes selon vos goûts.

 

 

Un rituel cohérent

En complément d’un protocole, voici une proposition d’organisation quotidienne centrée sur l’ambiance et le rythme :

  • Matin : aération, lumière naturelle, espace dégagé.
  • Soir : baisse progressive de l’intensité lumineuse, chambre rangée, limitation des écrans avant le coucher.

Ces habitudes environnementales complètent un protocole naturopathique lorsque celui-ci est prescrit.

 

 

Progression douce : par quoi commencer cette semaine ?

 

Commencez par 1 à 3 petites actions cette semaine :

  1. Vérifiez la position du lit par rapport à la porte.
  2. Désencombrez la table de chevet : ne gardez que l’essentiel.
  3. Éloignez les appareils électroniques la nuit.
  4. Éteignez ou atténuez les lumières directes une heure avant le coucher.

 

Le Feng Shui n’est pas une méthode médicale, mais un levier d’environnement : en optimisant la position du lit, le rangement, la lumière, les matières et la présence d’appareils, vous créez un cadre qui peut favoriser le repos et soutenir votre parcours de bien-être. Si la fatigue persiste malgré ces ajustements, consultez un professionnel de santé pour un diagnostic adapté.

 

 

FAQ

Le Feng Shui peut-il remplacer un suivi naturopathique ?

Non. Le Feng Shui harmonise l’espace ; il peut compléter un suivi naturopathique, mais ne remplace pas un avis médical ni des soins prescrits.

Combien de temps avant de ressentir une différence ?

Les perceptions varient : certaines personnes notent un changement rapidement, d’autres en plusieurs semaines. Les effets dépendent de votre situation personnelle et d’autres facteurs (sommeil, santé, stress).

 

Puis-je mettre des plantes dans ma chambre ?

Oui, pour l’esthétique et l’apaisement visuel. Évitez la surabondance et prenez en compte les allergies ; l’impact réel sur la qualité de l’air domestique est généralement limité.

Le massage dans un accompagnement en naturopathie : une clé pour le bien-être et la revitalisation

15/10/2025

Le massage dans un accompagnement en naturopathie : une clé pour le bien-être et la revitalisation

Le massage dans un accompagnement en naturopathie : une clé pour le bien-être et la revitalisation

 

En tant que naturopathe, j’ai pu constater combien le massage est un outil précieux dans un accompagnement naturopathique. Bien plus qu’un simple moment de détente, il s’intègre parfaitement à une approche globale de santé naturelle, visant à équilibrer le corps et l’esprit, favoriser le lâcher-prise et soutenir la gestion du stress.

 

 

Pourquoi intégrer le massage dans un accompagnement naturopathique ?

 

Le massage est une technique manuelle qui stimule les systèmes corporels et harmonise les liquides humoral et lymphatique. Dans mon approche, chaque séance est adaptée à la personne, quel que soit son âge ou sa condition physique. L’objectif est de permettre une revitalisation en douceur, en respectant le rythme de chacun.

 

L’action du massage ne se limite pas à la relaxation : il aide à libérer les tensions musculaires, améliorer la circulation sanguine et lymphatique, et soutenir le bon fonctionnement des organes d’élimination. Les différentes techniques que j’utilise, telles que le drainage lymphatique, le massage relaxant ou la stimulation des vaisseaux humoraux, permettent un travail en profondeur sur le corps et favorisent la régulation des humeurs corporelles, élément fondamental en naturopathie.

 

Les bienfaits du massage : du stress au lâcher-prise

Le massage favorise un véritable lâcher-prise, indispensable dans la gestion du stress quotidien. Il active le système nerveux parasympathique, réduit les tensions et aide à apaiser l’esprit. La sensation de détente après un massage ne se limite pas au moment présent : elle contribue à rétablir un équilibre durable et à mieux gérer les tensions physiques et émotionnelles.

En naturopathie, le massage fait partie intégrante d’un accompagnement holistique. Il complète parfaitement les conseils en alimentation, la phytothérapie, l’exercice physique ou les techniques respiratoires, permettant de rééquilibrer l’organisme de manière globale.

 

Techniques et approches adaptées à chacun

Chaque personne est unique, et c’est pourquoi mes massages sont toujours adaptés à chacun. Selon les besoins, je peux utiliser :

  • Le massage relaxant, pour diminuer les tensions et favoriser le bien-être mental.

  • Le drainage lymphatique, pour stimuler l’élimination des toxines et soutenir les systèmes humoraux et vasculaires.

  • Le massage revitalisant, pour dynamiser l’énergie corporelle et améliorer la circulation sanguine et lymphatique.

  • La réflexologie plantaire, pour atteindre les organes profond tout en douce par des points reflexes.

 

Ces techniques permettent de cibler des problématiques spécifiques tout en respectant la sensibilité de chaque individu. L’accompagnement en naturopathie devient alors un véritable moment de soin personnalisé, où le massage agit comme catalyseur de santé et de sérénité.

 

 

Le massage : un allié pour l’équilibre global

 

Intégrer le massage dans un programme naturopathique, c’est offrir à son corps et à son esprit un temps de repos actif, favorisant la régénération et l’équilibre. Les effets bénéfiques se ressentent sur la gestion du stress, la qualité du sommeil, la vitalité et même sur la perception des douleurs musculaires ou articulaires.

Pour moi, chaque séance de massage est une invitation à se reconnecter à son corps, à écouter ses besoins et à soutenir ses fonctions naturelles. C’est un outil clé dans un accompagnement naturopathique complet, capable de s’adapter à toutes les situations et à tous les profils.

 

 

Conclusion

 

Le massage, lorsqu’il est intégré dans un accompagnement naturopathique, ne se limite pas à un simple moment de détente. C’est une technique manuelle puissante qui favorise le lâcher-prise, la gestion du stress, la revitalisation et le bon fonctionnement des systèmes humoral et lymphatique. Adapté à chacun, il complète parfaitement les autres approches naturelles pour un bien-être global et durable.

Si vous souhaitez découvrir les bienfaits d’un massage personnalisé dans le cadre de votre suivi naturopathique, je vous invite à prendre rendez-vous pour une séance adaptée à vos besoins et à votre rythme à mon cabinet de Blain (44).

La fibromyalgie : Choisir des solutions naturelles avec un accompagnement en Naturopathie

08/10/2025

La fibromyalgie : Choisir des solutions naturelles avec un accompagnement en Naturopathie

La fibromyalgie : mieux comprendre et apaiser les douleurs grâce à la naturopathie

 

En tant que naturopathe, j’accompagne régulièrement des personnes atteintes de fibromyalgie. Cette pathologie complexe, souvent mal comprise, touche profondément le corps mais aussi le mental et les émotions. Elle demande une approche globale, douce et respectueuse du rythme de chacun. La naturopathie, en travaillant sur le terrain, l’alimentation, la gestion du stress et la vitalité, peut apporter un réel mieux-être au quotidien.

 

Comprendre la fibromyalgie

La fibromyalgie est une affection chronique caractérisée par des douleurs diffuses dans tout le corps, une fatigue intense, des troubles du sommeil et une hypersensibilité généralisée.
Elle touche principalement les femmes entre 30 et 60 ans, bien que les hommes puissent aussi en souffrir.

Les douleurs sont souvent décrites comme musculaires, articulaires ou nerveuses. Elles peuvent migrer, apparaître par crises ou s’installer de façon continue. À cela s’ajoutent souvent des maux de tête, des troubles digestifs (ballonnements, intestin irritable), des vertiges, des troubles de la concentration et une grande lassitude.

 

D’un point de vue médical, il s’agit d’un dérèglement du système nerveux central qui amplifie la perception de la douleur. Autrement dit, le corps envoie de vrais signaux douloureux sans qu’il y ait forcément une cause physique identifiable.
Mais derrière ce mécanisme se cachent souvent des années de fatigue chronique, de stress accumulé, de tensions émotionnelles ou de déséquilibres hormonaux. C’est ici que la naturopathie trouve toute sa place : en agissant sur les causes profondes, en soutenant le corps dans ses fonctions essentielles et en accompagnant la personne vers un meilleur équilibre global.

 

La vision naturopathique de la fibromyalgie

En naturopathie, on ne cherche pas à supprimer le symptôme mais à comprendre pourquoi le terrain s’est fragilisé.
Chaque personne est unique : certaines ont développé la fibromyalgie après un choc émotionnel, d’autres à la suite d’une infection, d’un burn-out ou d’une période prolongée de stress.

La fibromyalgie traduit souvent un épuisement des systèmes nerveux et hormonal, une surcharge de toxines dans l’organisme et une perte de vitalité.
L’objectif naturopathique est donc d’aider le corps à retrouver sa capacité d’adaptation, de relancer la circulation de l’énergie et de réduire l’inflammation.

Cette approche se fait toujours avec douceur, dans le respect du rythme de la personne, sans culpabilité ni pression. La naturopathie invite à se reconnecter à soi-même, à écouter ses besoins et à renouer avec une hygiène de vie bienveillante.

 

1. Soutenir le système nerveux et apaiser le mental

Le système nerveux est souvent en première ligne dans la fibromyalgie.
Le stress chronique, la charge mentale ou les émotions non exprimées peuvent entretenir un état de tension continue.
Je commence souvent l’accompagnement par une phase de soutien nerveux : calmer, recentrer, apaiser.

 

Cela passe par :

  • Des plantes relaxantes et régulatrices du système nerveux (mélisse, passiflore, aubépine, valériane, rhodiola, ashwagandha selon les profils).

  • Des apports en magnésium ou en vitamines B pour nourrir les nerfs et réguler les neurotransmetteurs.

  • Une réduction des excitants (café, thé noir, sucre) qui entretiennent la nervosité.

  • Et surtout, la mise en place de rituels de calme : cohérence cardiaque, respiration profonde, méditation ou relaxation guidée.

 

Certaines personnes retrouvent un apaisement dès les premières semaines simplement en apprenant à respirer différemment ou à se ménager des moments de silence. Ces petites pauses sont essentielles pour que le système nerveux cesse d’être en hypervigilance.

 

2. Retrouver un sommeil réparateur

Le sommeil est souvent perturbé dans la fibromyalgie : endormissement difficile, réveils nocturnes, sommeil peu profond.
Ce manque de récupération accentue la fatigue et la sensibilité à la douleur.

 

En naturopathie, plusieurs leviers sont utilisés :

  • optimiser l’hygiène du sommeil : repas léger le soir, chambre fraîche, pas d’écrans avant le coucher, lumière tamisée.

  • favoriser la détente naturelle grâce à des plantes sédatives (coquelicot, tilleul, verveine, houblon) ou des huiles essentielles apaisantes (lavande vraie, marjolaine à coquilles).

  • rééquilibrer le rythme circadien par une exposition à la lumière naturelle le matin et une activité douce dans la journée.

  • et parfois, accompagner la sécrétion naturelle de mélatonine, en travaillant sur la gestion du stress et le relâchement musculaire.

Quand le sommeil s’améliore, la récupération physique et émotionnelle suit rapidement, et la douleur devient moins envahissante.

 

3. Soutenir la digestion et réduire l’inflammation

Le lien entre fibromyalgie et troubles digestifs est aujourd’hui bien reconnu.
L’intestin, souvent appelé "deuxième cerveau", influence directement notre état nerveux et immunitaire.
Un microbiote déséquilibré ou une hyperperméabilité intestinale peuvent entretenir l’inflammation et la douleur.

 

Un accompagnement naturopathique inclut donc souvent :

  • Une alimentation anti-inflammatoire : riche en légumes, fruits frais, oméga-3, huiles de colza, noix, poissons gras, curcuma, gingembre, herbes aromatiques.

  • La réduction des aliments pro-inflammatoires : sucres raffinés, produits industriels, excès de gluten et de produits laitiers, fritures, alcool.

  • Un soutien digestif naturel : probiotiques, plantes amères, enzymes, hydratation suffisante.

  • Et un travail sur la mastication consciente et la lenteur des repas, pour redonner au système digestif sa juste place.

 

En restaurant un bon fonctionnement digestif, le corps retrouve une meilleure énergie et les douleurs diminuent souvent naturellement.

 

4. Le mouvement, clé de la vitalité

L’activité physique peut faire peur lorsqu’on souffre de douleurs chroniques. Pourtant, le mouvement, s’il est doux et adapté, est un remède essentiel.
Le but n’est pas la performance, mais la remise en mouvement du corps, de la respiration, de la circulation énergétique.

 

Je recommande souvent :

  • Des séances de yoga doux, de stretching, de tai chi ou de qi gong.

  • De courtes promenades en pleine nature, au rythme du jour.

  • Ou simplement quelques minutes d’étirements doux chaque matin pour délier les articulations.

 

Le massage bien-être et la réflexologie plantaire sont aussi de précieuses alliées.
Ils permettent de relâcher les tensions, de stimuler la circulation et de reconnecter le corps à des sensations agréables.
Beaucoup de personnes fibromyalgiques décrivent ces soins comme une véritable “reconnexion au corps” après des années de lutte contre la douleur.

 

5. Prendre soin de son équilibre émotionnel

La fibromyalgie n’est pas qu’une maladie du corps, c’est aussi une blessure émotionnelle profonde.
Les personnes qui en souffrent ont souvent traversé des périodes de suradaptation : elles ont tenu, longtemps, malgré la fatigue, malgré les signaux d’alerte.
Le corps finit alors par dire “stop”.

En naturopathie, j’invite à accueillir cette étape non comme une fatalité, mais comme une opportunité de transformation.

 

Le travail émotionnel se fait en douceur, à travers :

  • Les fleurs de Bach, qui aident à harmoniser les émotions (épuisement, culpabilité, hypersensibilité, découragement).

  • La respiration consciente pour libérer les tensions accumulées.

  • Des exercices de recentrage ou de visualisation positive.

  • Et parfois, des approches complémentaires comme la sophrologie, la méditation pleine conscience ou la journalisation (écrire ses ressentis pour les apaiser).

 

Le corps et les émotions sont intimement liés : lorsque l’un s’apaise, l’autre s’équilibre.

 

6. Prévention, autonomie et reconnexion à soi

Vivre avec la fibromyalgie demande d’apprendre à écouter son corps autrement.
La prévention passe par une meilleure connaissance de soi, de ses limites et de ses besoins.
C’est un véritable chemin de transformation intérieure.

 

Dans mes accompagnements, je mets l’accent sur l’autonomie :

  • Comprendre ce qui nourrit sa vitalité (alimentation, respiration, repos, joie).

  • Reconnaître les signes avant-coureurs de la fatigue ou du stress.

  • Oser ralentir, demander de l’aide, prendre soin de soi sans culpabilité.

 

Cette reconnexion à soi est essentielle : elle permet de passer d’un corps subi à un corps écouté, respecté, accompagné.
Et c’est souvent à ce moment-là que les douleurs s’apaisent durablement, car l’équilibre se restaure en profondeur.

 

 

Un accompagnement personnalisé et bienveillant

 

Chaque parcours est unique.
Au cabinet Le Chemin du Bien Être à Blain, j’accueille chaque personne avec bienveillance et écoute, pour construire un accompagnement sur mesure.
Lors de la première séance, nous prenons le temps d’aborder votre histoire, votre rythme de vie, vos habitudes alimentaires, votre sommeil, vos émotions.
Puis, pas à pas, nous mettons en place un plan d’action réaliste et évolutif, composé de conseils naturels, de soins corporels (massages, réflexologie) et d’exercices de relaxation.

Le but n’est pas de tout changer, mais de redonner au corps les moyens de retrouver équilibre, sérénité et vitalité.

 

 

En conclusion

 

La fibromyalgie est un défi de vie.
Elle invite à ralentir, à s’écouter et à réapprendre à vivre en harmonie avec soi-même.
La naturopathie n’apporte pas de remède miracle, mais elle offre une approche globale et humaine, respectueuse de la personne et de son rythme.
Grâce à des ajustements simples, des soins naturels et un accompagnement personnalisé, il est possible de retrouver du confort, de la légèreté et une meilleure qualité de vie.


Si vous souffrez de fibromyalgie ou de douleurs chroniques, je vous accompagne avec douceur et professionnalisme pour retrouver équilibre et vitalité. Je vous propose un rendez-vous téléphonique gratuit ou bien une consultation à mon cabinet de Blain (44) et en téléconsultation pour un accompagnement personnalisé en naturopathie.

GUET Agnès 

Le Chemin du Bien-Être 

EI - Siret : 952 286 540 00010 - NAF : 8690F - Siren : 952286540

Naturopathe - Massage Bien-Être – Réflexologie - lechemindubienetre.org

06.78.36.28.60 - lechemindubienetre@pm.me

6 route du Gâvre 44130 Blain 

Le Chemin du Bien-Être