Agnès GUET
Naturopathe Certifiée
Naturopathie scientifique
Spécialisée en Fatigue Chronique
Massage Bien-Être et Réflexologie
Cabinet de Naturopathie à Blain
Consultez mes articles autour des thèmes de la naturopathie et de la fatigue chronique
05/11/2025
Nous sommes nombreux à commencer la journée par un café pour nous réveiller et « tenir le coup ». Pourtant, derrière ce rituel du matin se cache une autre réalité : le café ne crée pas de l’énergie, il stimule nos glandes surrénales et puise dans nos réserves.
À petite dose, il peut améliorer la concentration, la digestion et apporter du plaisir. Mais consommé en excès, il entretient le stress, la fatigue chronique, les troubles digestifs et le mauvais sommeil.
L’article explique comment agit la caféine, combien de tasses par jour restent raisonnables, et quand le café devient un signal d’alerte d’un épuisement profond.
Le matin, beaucoup de personnes me disent en riant :
"Avant mon café, je ne suis pas réveillée ! " ou encore : "Impossible de commencer la journée sans ma tasse. "
Et je comprends. Le café, c’est souvent plus qu’une boisson : c’est un rituel, un réconfort, un moment à soi.
Cette première gorgée chaude qui semble redonner vie, c’est un petit plaisir simple.
Mais derrière ce geste quotidien se cache une question essentielle :
Quand j’ai commencé à m’intéresser à la naturopathie, j’ai découvert à quel point le café agit puissamment sur notre système nerveux et nos glandes surrénales. Et pourtant, c’est souvent l’un des derniers “plaisirs” que les personnes fatiguées ont du mal à remettre en question.
Alors aujourd’hui, je t’invite à regarder ce rituel du matin autrement : non pas avec culpabilité, mais avec conscience.
Le café doit son effet stimulant à la caféine, une molécule qui agit directement sur notre système nerveux central. Lorsque nous en buvons, la caféine bloque un neurotransmetteur appelé l’adénosine, qui a pour rôle de signaler la fatigue au cerveau.
Résultat : nous avons l’impression d’être plus éveillés, plus concentrés, plus dynamiques.
Mais cette énergie n’est pas “créée” par le café : elle est puisée dans nos réserves naturelles. Le corps réagit en sécrétant plus d’adrénaline et de cortisol, deux hormones du stress produites par les glandes surrénales. Ce sont elles qui nous permettent de nous lever, d’agir, de tenir le rythme… Mais quand elles sont trop sollicitées, elles finissent par s’épuiser.
Le café, c’est donc un peu comme appuyer sur l’accélérateur alors que le réservoir est presque vide : on avance, oui, mais à quel prix pour le moteur ?
Soyons honnêtes : le café n’est pas l’ennemi ! Pris avec mesure et conscience, il peut même avoir plusieurs effets positifs :
Stimulation cognitive : il améliore la concentration et la vigilance, surtout le matin.
Effet antioxydant : le café contient des polyphénols qui protègent nos cellules du stress oxydatif.
Stimulation digestive : après le repas, il peut favoriser le transit et la sécrétion biliaire.
Plaisir sensoriel et social : il procure du réconfort, de la convivialité et un ancrage dans le quotidien.
Là où le café devient problématique, c’est lorsqu’il devient un carburant, une béquille indispensable pour “tenir le coup”. Si tu sens que sans café, tu es irritable, fatigué(e) ou “dans le brouillard”, ton corps t’envoie probablement un message : il est temps de soutenir ton énergie autrement.
Sous son apparente douceur, le café agit comme un véritable stimulant du système nerveux. Chaque tasse provoque une petite montée d’adrénaline, puis une chute. À court terme, cela donne un coup de fouet ; à long terme, cela épuise les surrénales.
Fatigue chronique : le corps ne produit plus assez d’énergie naturellement.
Troubles du sommeil : même pris le matin, la caféine peut perturber l’endormissement.
Irritabilité et stress : les pics de cortisol entretiennent un état d’hypervigilance.
Troubles digestifs : le café acidifie, irrite la muqueuse gastrique et stimule trop la bile.
Cravings sucrés : après le pic d’énergie, la chute du taux de sucre entraîne des envies de grignotage.
Le corps entre alors dans une sorte de cycle de stimulation et d’épuisement. Et plus la fatigue s’installe, plus on cherche à se “booster” en buvant encore plus de café.
Les surrénales, situées au-dessus de chaque rein, sont de véritables centrales énergétiques. Elles sécrètent des hormones comme le cortisol, l’adrénaline et la noradrénaline. Elles nous aident à faire face au stress, à maintenir la tension artérielle et à réguler la glycémie. Mais quand elles sont constamment sollicitées — par le stress, le manque de sommeil, une alimentation déséquilibrée… Ou trop de café — elles finissent par s’essouffler.
On parle alors de fatigue surrénalienne : un état d’épuisement où le corps n’arrive plus à réagir normalement.
Les signes sont souvent là :
besoin de café ou de sucre pour “tenir”,
baisse d’énergie après les repas,
réveils difficiles,
moral en dents de scie,
et parfois même, une impression d’être “vidé” sans raison.
Dans ce contexte, le café devient un cercle vicieux : il cache la fatigue sans la résoudre.
Tout dépend de ta sensibilité à la caféine et de ton état de stress ou de fatigue.
Mais en naturopathie, je conseille souvent :
1 à 2 tasses maximum par jour,
jamais à jeun (pour éviter l’irritation gastrique et la montée de cortisol),
et pas après 14h, pour ne pas perturber le sommeil.
Petite astuce : si tu adores ton café du matin, accompagne-le d’un bon petit-déjeuner protéiné (œufs, oléagineux, fruits de saison, pain complet). Cela limite les variations de glycémie et le “coup de mou” de 11h. Et si tu veux vraiment garder le plaisir du café, choisis-le bio et fraîchement moulu : Moins de pesticides, plus d’arômes, et moins de stress pour ton foie.
Si tu te reconnais dans ces phrases :
“Je ne peux pas démarrer sans mon café.”
“Je tombe de fatigue à 15h.”
“Je dors mal, mais j’ai besoin de café pour tenir.”
… C’est que ton corps te parle.
Le besoin constant de café n’est pas une faiblesse ; c’est souvent un signe d’épuisement nerveux ou hormonal. Cela peut arriver après un burn-out, un stress prolongé, un manque de repos ou une surcharge émotionnelle. Dans ces cas, le café entretient le déséquilibre.
Le corps a besoin de repos, d’aliments régénérants, de soutien naturel (plantes adaptogènes, magnésium, respiration, massages…), pas d’un nouveau stimulant.
Heureusement, il existe de nombreuses alternatives naturelles qui apportent du plaisir et un vrai soutien à l’énergie sans stimuler excessivement les surrénales.
Et au-delà des boissons, d’autres habitudes peuvent remplacer ce besoin de stimulation :
boire un grand verre d’eau au réveil,
pratiquer quelques respirations profondes,
s’exposer à la lumière naturelle,
marcher 10 minutes dehors.
Ces gestes simples réveillent naturellement le corps — sans vider nos réserves d’énergie.
Même si tu bois ton dernier café à midi, son effet peut durer jusqu’à 8 à 10 heures dans ton organisme. Chez certaines personnes, cela suffit à perturber l’endormissement ou la qualité du sommeil profond. Et un sommeil de mauvaise qualité, c’est une fatigue qui s’installe…
Que l’on cherche ensuite à compenser avec encore plus de café le lendemain matin. Un vrai cercle vicieux. Réduire progressivement ta consommation de café peut améliorer ton sommeil, ton humeur et ta concentration en seulement quelques jours. Ton corps retrouve alors une énergie naturelle, stable et durable.
Le café a aussi un aspect émotionnel fort : il symbolise le réconfort, la pause, la chaleur. Et ce n’est pas un hasard : il stimule la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir. Mais comme tout plaisir, il gagne à être vécu en conscience. Se poser, sentir son arôme, apprécier chaque gorgée… C’est très différent d’un café avalé machinalement entre deux tâches pour “tenir le coup”.
Le café peut rester un plaisir si on le choisit, et non s’il devient une obligation.
Le vrai bien-être ne vient pas d’un stimulant extérieur. Il naît d’un équilibre intérieur, d’un corps écouté et respecté. Soutenir son énergie, ce n’est pas se “booster”, c’est prendre soin de ses surrénales, de son sommeil, de son alimentation, de son rythme de vie.
J’accompagne souvent des personnes qui, comme toi, se sentent fatiguées malgré un mode de vie “raisonnable”. Elles réalisent que leur corps demande simplement à retrouver son rythme, son souffle, sa vitalité naturelle. Et cela passe souvent par un réajustement simple : comprendre comment on se nourrit, comment on s’hydrate, comment on récupère.
Si tu ressens une fatigue persistante, un stress constant, ou si tu as du mal à retrouver ton énergie malgré le café, c’est peut-être le signe que ton corps a besoin d’un accompagnement plus global.
En consultation, je t’aide à :
comprendre ton profil énergétique,
identifier les causes profondes de ta fatigue,
soutenir naturellement tes surrénales,
et retrouver une énergie stable et durable.
Et si ton énergie retrouvait sa vraie source ? Prends rendez-vous dès aujourd’hui pour entamer ton propre chemin vers un bien-être naturel et conscient.
Le café réveille, mais épuise parfois les surrénales.
1 à 2 tasses par jour suffit, jamais à jeun.
Une fatigue chronique ou un besoin constant de café sont des signaux d’alerte.
De nombreuses alternatives naturelles existent : chicorée, matcha, maté, cacao cru, infusions toniques.
Retrouver une vraie énergie, c’est apprendre à écouter son corps plutôt qu’à le forcer.
GUET Agnès
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